Le kobudo est l’art du maniement des armes anciennes et traditionnelles de l’île d’Okinawa, au Sud-ouest du Japon. Ces armes sont en général détournées d’instruments agraires ou du monde de la pêche.
A l'Okinawa Dojo, nous pratiquons les quatre armes principales : le bô (ou bâton long), les tonfas (manches avec poignée), les saïs (tridents métalliques) et le nunchaku (fléau court), et en plus de celles-ci, l’eiku (la rame), les kamas (petites faucilles), etc.
L’apprentissage du kobudo se décline en différents katas, séries de mouvements basiques et exercices d’application avec un partenaire.
Chaque arme se travaille différemment en fonction de ses caractéristiques propres : selon son poids et sa taille, son tranchant ou non, selon qu’il s’agisse d’une arme unique ou d’une paire…
Cette diversité formelle entraîne, pour le kobudoka, une diversité de pratiques et de formes de travail. Ainsi, la recherche de l’équilibre, de la bonne distance, de l’efficacité de la défense et de la frappe et tout le travail du corps peuvent varier selon l’arme utilisée. Pourtant, au final, un ensemble cohérent se crée.
C’est là l’originalité et la richesse du kobudo. Qu’il soit envisagé comme une discipline à part entière ou comme un complément à la pratique du karaté, il ouvre sur un champ de possibilités formelles et de pratiques martiales immenses.