Il s’agit d’une pratique qui utilise le mouvement afin de réaliser une éducation du corps. Elle s’inspire de concepts à la fois kinesthésiques, méditatifs et issus des disciplines martiales…
Elle convient à toute personne qui souhaite mener une recherche corporelle quel que soit son état physique.
Retrouver un lien profond avec son corps, l’explorer, le redécouvrir et se l’approprier.
Améliorer sa gestuelle, ses postures.
Prendre conscience de ses tensions et de ses limites au travers de la respiration afin de doser ses efforts avec plus de justesse.
Trouver les chemins sans forcer, dans la fluidité et le plaisir.
Respirer librement grâce à un emploi approprié du squelette.
Découvrir les facultés d’apprentissage du système nerveux.
S’offrir un temps et un espace de relaxation.
Les leçons consistent en des mouvements et des postures, faciles et confortables, parfois inhabituels, qui évoluent progressivement dans leur amplitude et leur complexité.
Elle s’effectue en se servant de l’espace et du rapport à la gravité. En fonction des thèmes des séances le pratiquant peut être debout, allongé, assis, à genoux, à quatre pattes…
Elle est sans risque. Les mouvements sont souvent effectués lentement.
Elle ne demande pas d’effort musculaire particulier mais d’accepter de prendre le temps, d’explorer ses sensations, d’être présent à soi.
L’idée de jeu est souvent présente mais l’attention est toujours sollicitée.
Le mouvement est un changement de position du corps dans l’espace ou d’une partie du corps. Il est contraint par l’anatomie et donc par les caractéristiques du squelette, des muscles et du système nerveux.
Les fonctions motrices désignent les différentes structures qui participent à la mise en mouvement ainsi qu’à son contrôle et à sa régulation.
Ces fonctions sont à la fois nerveuses (moelle épinière, cortex cérébral et cervelet), musculaires et tendineuses.
Le fonctionnement optimal de cette mécanique repose, pour une bonne part, sur la mobilité entre les différents segments du corps. Elle est soumise à des actes réflexes et volontaires.
Cet automatisme a son utilité en nous permettant d’agir sans la nécessité d’être constamment conscients de ce que nous faisons. C’est un gain d’efficience nécessaire.
Mais il a ses limites lorsqu’il n’est plus en phase avec les limites et les besoins corporels.
Ce décalage, qui peut provoquer des gênes voire des douleurs, peut également diminuer la capacité de conscience que l’on a de son corps.
Elle est holistique et consiste donc à prendre en compte la personne dans sa globalité.
Il s’agira de retrouver des gestes justes, c’est-à-dire qui se font facilement, sans tension ni douleur. Il ne sera pas question de «corriger» mais d’engager un processus de découverte permettant de retrouver sa propre fonctionnalité.
Elle vise à rendre chacun conscient de ses schémas de mouvements neuro-musculaires habituels. En ce sens, il ne s’agit pas d’une gymnastique car les mouvements ne sont ni imités ni répétés mécaniquement.
Au contraire, chaque élève trouve ce qui lui correspond à partir de ses habitudes et l’enseignant le guide vers une exploration de nouvelles façons de faire.